Rwanda

2018 RWANDA

 

 

Ce tout petit pays  a fait la une de l'actualité en 1994 pour l'horreur des massacres qui s'y sont déroulés. Pourtant, de tous les pays d'Afrique où je suis allée, c'est celui où je me suis sentie le plus en sécurité. C'est aussi celui qui m'a le plus étonné. La propreté d'abord. Ici, pas un papier dans la rue, le plastique est interdit. Une matinée  par mois lors de l'umuganda, chaque rwandais doit participer a un travail d'intérêt collectif. Le taux d'achèvement de la scolarisation en primaire  était de de 97% en 2019. Les villages sont fleuris, les transports en commun sont surs etc...Bien sur tout n'est pas rose et le génocide a laissé un traumatisme certain que le gouvernement a tenté de palier par une politique de réconciliation et de commémoration pour que les gens réapprennent à vivre ensemble. Mais le Rwanda ce n'est pas que l'horreur de 1994, c'est un pays magnifique, très vallonné et  verdoyant. De nombreuses aires protégées y ont été crées.  Les communautés  limitrophes n'ont pas le droit de s'y rendre,  cependant pour palier aux effets négatifs, elles ont été associées a des projets de développement et touchent une partie des recettes touristiques que génèrent ces parcs. J'ai pu me rendre dans 3 parcs nationaux, celui de Nyungwe, le parc des Virunga où vivent les gorilles et le parc de l'Akagera. Je n'ai pas malheureusement pas eu les moyens de m'offrir l'heure d'observation des gorilles, la ballade  coutant  la bagatelle de 1500 $. Par contre j'ai pu monter sur le volcan Bisoke 3711m, la zone où Diane fossey travaillait auprès des gorilles. Nous passons d'ailleurs près de sa tombe, moi, le guide, la garde et la jeune femme avec qui je me suis associée pour louer le 4X4 qui nous amène au pied du volcan et que je retrouverais plus tard à l'Akagera. Une petite ascension de 1400 m de dénivelé  bien rude dans la boue et la brume. 3 jours de courbatures en suivant mais contente de l'avoir fait.